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NOTRE ASSOCIATION

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L’AIEC (Association inter-établissement de Cambo-les-Bains) comporte deux entités rattachées d’un point de vue administratif et financier : d’un côté un Centre d’animation, de l’autre un Institut de formation d’aides-soignants (IFAS).

 

L’Association AIEC a été fondée en 1966. Elle est régie par la loi 1901, à but non lucratif. En 1972, le Centre d’animation, dans l’esprit de la mission qui lui est confiée, a sollicité et obtenu l’agrément pour la création d’une formation professionnelle d’aide-soignant.

Au début du XXème siècle, le bâtiment principal est un hôtel portant le nom « d’Hôtel Moderne ».  Il est apprécié pour la modernité de ses installations : eau chaude, électricité, salle d’eau dans toutes les chambres.

 

En 1966, le bâtiment devient un Centre médical socioculturel ayant pour objectif la réinsertion sociale, professionnelle et culturelle des tuberculeux. Il est créé sous l’initiative d’une douzaine de chefs d’établissements de sanatoriums et maisons de cure de Cambo. Le Centre avait pour principales missions : de coordonner et d’améliorer l’action menée auprès des pensionnaires des établissements afin de faciliter leur réinsertion sociale et professionnelle, d’éviter le désœuvrement consécutif à la durée des séjours. Dans les années 60, les centres de soins de Cambo accueillaient en effet pour majeure partie des tuberculeux. Compte tenu de la durée d’hospitalisation inhérente à la gravité de la maladie (2 ans en moyenne), il convenait de préparer au mieux le retour à la vie active des malades. A ces longs séjours en centre de cure devait correspondre une action d’envergure et ambitieuse : le reclassement professionnel. Des outils importants en locaux et personnels furent mis en place pour assurer : le rattrapage scolaire, des cours d’anglais, de dactylo, d’alphabétisation (beaucoup de patients provenaient d’Afrique noire ou d’Afrique du Nord). Aux malades tuberculeux s’ajoutaient une population relativement importante d’insuffisants respiratoires chroniques : les deux publics avaient accès à des activités dites occupationnelles, tant de loisirs que culturelles (ateliers d’arts plastiques, couture, expression corporelle, bibliothèque). Le but recherché au travers des activités du centre était de contribuer au mieux-être psychologique des malades.

 

Au-delà de sa politique de réinsertion professionnelle, de sa dimension sociale et culturelle, le Centre abritait un certain nombre de spécialistes (psychiatres, dermatologues, ophtalmologistes...) qui consultaient les malades au sein de l’association. Un service de kinésithérapie centralisait au Centre les réponses aux besoins de l’ensemble des établissements. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, les médecins et autres intervenants paramédicaux pratiquent directement en centre de soins. Parallèlement à cette pratique médicale, le Centre d’animation accueillait un service d’assistantes sociales commun aux établissements fondateurs.

 

La bibliothèque municipale prenait également place au sein du Centre jusqu’à la construction de la médiathèque en 2002.

Une reconversion progressive 

 

L’AIEC était et demeure un Centre socioculturel polyvalent ayant su s’adapter à cette reconversion des sanatoriums en établissements de soins de suite et de réadaptation. Cette évolution n’a rien eu d’aléatoire puisqu’elle n’a fait qu’ajuster au mieux son action en fonction de l’évolution des pathologies, de la durée des séjours, du profil et de l’âge moyen des patients et de leurs centres d’intérêts. Le changement commence vers la fin des années 1970 et coïncide avec la reconversion de la station climatique. Les orientations du Centre se sont progressivement modifiées pour trois raisons principales : des affections traitées différentes ; des séjours de malades consécutivement et très sensiblement écourtés ; des milieux sociaux concernés plus diversifiés. Dès cette époque, le Centre s’est donc adapté au changement du profil du malade mais il a aussi, dans un souci de socialisation évidente (rompre le ghetto de l’hospitalisation, établir des liens conviviaux avec les locaux) ouvert ses activités à la population locale.

 

Aujourd’hui, le Centre est un espace neutre ouvert à tous, qui tente à travers ses activités de favoriser l’autonomie et l’épanouissement des personnes, de contribuer à leur bien-être psychologique, de créer des liens sociaux sur le territoire afin que chacun participe à la construction d’une société plus solidaire.

Le Conseil d'administration

Il comprend les directeurs des quatre établissements de soins adhérents à l’association.
 
Le Président : M. Jean-Marie Bridoux (Ancien directeur de l’établissement de soins Landouzy/Villa Jeanne)
Le trésorier : M. Pierre-Yves Gilet (Directeur de l’établissement de soins Annie-Enia)
La secrétaire : Mme Marie-Sophie Mugica
Mme Peggy Gless (Directrice de l’établissement de soins Les Terrasses)
Mme Cécile Faure (Directrice de l’établissement de soins Toki Eder)
M. Nicolas Bridoux (Directeur de l’établissement de soins Landouzy/Villa Jeanne)


Un représentant médecin salarié : Mme Marianne Colbert
Deux représentants de la Mairie de Cambo-les-Bains : Mme Eliane Aïzpuru et  M. Robert Poulou

L'équipe

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