Le jardin des sculptures de l’AIEC

Tout a commencé par un lever de rideau………

Depuis des décennies, les combles de notre bâtiment principal conservaient à l’abri des regards des sculptures nichées sur des étagères habillées de tissus tendus. Ce trésor inattendu nous a été dévoilé lors de la sécurisation de cet espace. L’atelier poterie de l’AIEC existe depuis toujours et a profité à de nombreux patients hospitalisés dans les établissements de soins adhérents.

Certaines de ces sculptures illustrent même l’origine du fondement de notre association.  Au tout début, notre centre d’animation avait en effet pour objectif la réinsertion sociale, professionnelle et culturelle des tuberculeux, et éviter ainsi tout désœuvrement consécutif à la durée des séjours (2 ans en moyenne). Des personnes en provenance d’Afrique noire ou d’Afrique du Nord débarquaient à Marseille où elles contractaient la tuberculose. Elles étaient ensuite acheminées jusqu’à Cambo pourvue de nombreux sanatoriums.

Rhinocéros, tête africaine témoignent aujourd’hui de ce pan de notre histoire. D’autres sculptures plus énigmatiques traduisent quant à elles la fragilité de leurs auteurs anonymes.

Un parcours les met en scène désormais dans notre jardin. Elles trônent sur des soubassements qui découlent, eux aussi, d’une belle histoire, puisqu’ils ont été conçus avec les poutrelles récupérées lors de l’enlèvement de la scène fixe de notre salle de spectacle…. Comme le dit si bien Lavoisier « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » !…………….

Enfin, de célèbres citations viennent ponctuer ce cheminement incitant à la rêverie et à la flânerie ! n’hésitez plus, venez le découvrir et rendre ainsi hommage à ces artistes oubliés !

Page mise à jour le 07/03/22